Fiches d'entreprises

   

                  Renforcer la culture de la prévention

                         L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Fiches de synthèse du forum n°1

  • Forum Bossons-Futé
  • Fil : « Route : vos salariés roulent trop vite ! »
  • Lu 4048 fois  94 messages postés
  • Fil lancé le 11 Septembre 2009 par jmd
  • Dernier message le 21 janvier 2010
  • Ce fil porte sur un thème qui concerne tout le monde. La discussion est lancée sur un postulat volontairement provoquant corrélant répression routière et mortalité routière basé selon l'auteur sur les statistiques. Pour ce préventeur « une répression sévère est une bonne méthode de prévention », cet avis est par ailleurs modulé par la notion de « répression acceptée et juste ». Il est utile de clarifier la notion de rouler trop vite; « trop vite » par rapport à quoi, à la limite autorisée? Sur le thème routier, on peut distinguer la prévention primaire et la prévention secondaire, cette dernière permettant de réduire les dommages en cas d'accident routier.
  • D'un point de vue professionnel, les statistiques du BTP dans la Manche démontrent que les accidents et les infractions sont plus nombreux au retour du travail qu'à l'aller, mais que conventionnellement le mode de calcul du remboursement des déplacements est plus favorable à l'aller. Il est à noter également que le nombre de tués dans le BTP est supérieur pour les trajets+missions que celui des chutes de hauteur, mais les statistiques n'indiquent pas si ces déplacements se font en voiture. En outre, il y a une « certaine relation » entre ces chiffres et les infractions pour excès de vitesse.
  • Un bossonaute fait remarquer la différence de comportement dans l'entreprise (collectif) et sur la route (individuel). Transposé au monde du travail, la répression permettrait peut-être de réduire l'accidentologie, mais dans quelles conditions?
  • Finalement, avec l'augmentation statistiques des accidents, le « risque "routier" augmente dans votre DU », mais il est rappelé qu'on ne modifie pas son document unique en fonction des réflexions des uns ou des autres. En outre la durée dans la voiture sur une journée de travail représente peu en terme de « fréquence » au sens de l'évaluation du risque.
  • En terme d'évaluation du risque, la question de l'analyse du travail réel se pose pour le conducteur: l'évaluateur accompagne-t-il et/ou suit-il le conducteur?A défaut cela conduirait les préventeurs à sous-estimer le risque routier.
  • Pour une entreprise le risque routier a tendance a diminuer grâce au « développement des transports en communs, au remboursement de 50% de l'abonnement aux transports ainsi que la mise en place d'un plan de déplacement entreprise (obligatoire pour les grandes entreprises de Marseille) ». Malgré de nombreuses mesures de prévention prises, le risque reste majeur dans l'entreprise, compte tenu des conséquences des accidents sur les chauffeurs.
  • Un des participants rappelle les questions à se poser ainsi qu'une liste de points à intégrer dans la maîtrise du risque routier.
  • Un bossonaute conclue que la sécurité routière comporte une composante de publique au même titre que la santé publique et une composante liée à l'entreprise qui elle peut être intégrée dans le document unique.

Cette synthèse réalisée par Jean-Marc VOSGIEN reprend les points de la discussion sans les commenter dans un objectif d'en « garder une trace »  utile  pour tous.

AUTEUR : Jean-Marc Vosgien (IPRP) (Le Lys Pourpre) (11)
DATE DE CREATION : Juillet 2010
DERNIERE MISE A JOUR : Juillet 2010