Fiches de dangers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Dépouilles et carcasses animales

FICHE DE DANGER / RISQUE BOSSONS FUTE N°174

1. CONTEXTE

1.0. DEFINITIONS

  • Carcasse : C'est l'ossature d'un animal une fois mort et dépouillé de ses chairs
  • Dépouille : c'est la peau d'un animal après sa mort et par extension son cadavre 

1.1. NATURE DES DANGERS

  • Manutention et port de charges
  • Risques biologiques
    • Les cadavres des animaux sont porteurs d’agents biologiques pouvant être dangereux pour l’homme. Ces agents se nourrissent des matières organiques en décomposition. 
    • L’animal mort par contamination peut également transmettre des agents pathogènes à l’homme dans les 48 h après la mort: la tuberculose, les streptocoques du groupe A, les gastro-entérites (choléra, hépatites, E.coli, rotavirus, Salmonelles, Shigelles et fièvre typhoïdique et paratyphoïdique,), les encéphalopathies spongiformes (Creutzfeld-Jakob), hépatites B et C 
  • Risques chimiques par les gaz de putréfaction issus de la décomposition prolongée des matières organiques

    Nom des gaz

    Caractéristiques

    Effets sur la santé

    Les mercaptans (fiche toxicologique n°190)

     

     

     

     

    Gaz lourds et inflammables qui dégagent une odeur caractéristique à de très faible concentrations

    Intoxication aiguë (inhalation) :

    - Céphalée

    - Fatigue

    - Nausée

    -  Vomissement

       Intoxication chronique (inhalation) :

    - Irritation sur la peau

    - Irritation des muqueuses oculaires et respiratoires

    Le sulfure d’hydrogène (fiche toxicologique n°32)

    Se forme par fermentation anaérobie des substances organiques.

     

    Gaz plus lourd que l’air avec une odeur fétide extrêmement inflammable

    Dès 100 ppm :

    - Irritation des muqueuses oculaires et respiratoires

    Dès 500 ppm par inhalation :

    - Perte de connaissance

    - Coma

    - Troubles respiratoires

    - Troubles du rythme cardiaque

    - Décès

    Les oxydes d’azote (fiche toxicologique n°133)

    Gaz ininflammables, agressif sur les métaux en présence d’humidité

    Intoxication aiguë :

    - Décès par arrêt cardio-respiratoire

    Intoxication chronique :

    - Infection pulmonaire

    L’ammoniac (fiche toxicologique n°16)

    Gaz à odeur piquant plus léger que l’air.

     

    Attaque de nombreux alliages contenant du cuivre en présence d’humidité

    Intoxication aiguë :

    - Irritation des muqueuses oculaires et respiratoires

    - Brûlures chimiques cutanées à forte concentration

    L’acétaldéhyde (fiche toxicologique n°120)

    Gaz plus lourd que l’air et extrêmement inflammable

     

    S’oxyde facilement à l’air pour donner de l’acide acétique, anhydride acétique et acide peroxyacétique

    Intoxication aiguë :

    - Irritation conjonctivale voire des lésions cornéennes

    - Irritation des voies aériennes supérieures

    Intoxication chronique :

    - Dermatoses irritatives et allergiques, des broncho-pneumopathies

    La triméthylamine (Fds Air Liquide)

    Gaz plus lourd que l’air et extrêmement inflammable

     

    Odeur ammoniacale ou poisson pourri

     

    Effets :

    - Irritant pour les yeux

    - Irritant pour le système respiratoire et la peau

    - Rhinite

    - Pharyngite

    - Pneumonie

    - Dermatose irritative

    - Irritation oculaire

    - Œdème de la cornée

    - Brûlures chimiques

1.2. PROFESSIONS EXPOSEES

  • L'exposition aux carcasses et dépouilles animales se fait à l'occasion de la manipulation, du chargement, du déchargement, du transport
    • soit de carcasses, peaux brutes, poils, crins, soies de porcs, laines, os ou autres dépouilles animales,
    • soit de sacs, enveloppes ou récipients contenant ou ayant contenu de telles dépouilles
  • Sont concernées les salariés en contact avec les produits d'origine animale et les animaux morts 
    • Agents de voirie
    • Sapeurs pompiers
    • Policiers
    • Douaniers
    • Vétérinaires
    • Médecins légistes
    • Eleveurs
    • Employés de refuges d’animaux et fourrières
    • Agents de laboratoires biologiques
    • Employés de zoo
    • Chasseurs
    • personnel des tanneries, mégisseries, production de laine
    • Taxidermistes
    • Bouchers, ouvrier en abattoir, transformation des viandes
    • Equarrisseur

2. DOMMAGES

2.1. DOMMAGES SUR LA PERSONNES (Effets sur)

2.1.1. Accidents du travail

  • Accidents liés aux machines utilisées
  • Piqûres simples, piqûres septiques, piqûres venimeuses
  • Lombosciatiques
  • Entorses, luxations
  • Fractures, contusions, plaies
  • Chute de la personne ou de la charge

2.1.2. Maladies professionnelles

Régime général

  • Tableau n°2 RG : Maladies professionnelles causées par le mercure et ses composés (Travail des peaux)
  • Tableau n°18 RG : Charbon
  • Tableau n°19 RG : Spirochétoses (à l'exception des tréponématoses)
  • Tableau n°40 RG : Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques : Mycobacterium avium/intracellulaire, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium marinum, Mycobacterium fortuitum
  • Tableau n°46 RG : Mycoses cutanées
  • Tableau n°53 RG : Affections dues aux rickettsies
  • Tableau n°56 RG : Rage professionnelle
  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°68 RG : Tularémie
  • Tableau n°79 RG : Lésions chroniques du ménisque
  • Tableau n°88 RG : Rouget du porc (Erysipéloïde de Baker-Rosenbach)
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaires provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes

Régime agricole

  • Tableau n°1 RA : Tétanos professionnel
  • Tableau n°12 RA : Maladies causées par le mercure et ses composés
  • Tableau n°39 RA : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°44 RA : Affections cutanées et muqueuses professionnelles de mécanisme allergique
  • Tableau n°45 RA : Affections respiratoires professionnelles de mécanisme allergique
  • Tableau n°51 RA : Rouget du porc (Erysipéloïde de Baker-Rosenbach)
  • Tableau n°57 bis RA : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle habituelle de charges lourdes

2.1.3. Autres dommages

  • Pathologies infectieuses (bactéries, virus, prions) ne figurant pas dans les tableaux de maladies professionnelles
  • Intoxications (libération de toxines par les bactéries ou les champignons) ;
  • Allergie : 
    • Pathologies de type immuno-allergique : pneumopathies d’hypersensibilité, asthme allergique ;
    • Pathologies de type inflammatoire : broncho-pneumopathie chronique obstructive, syndrome toxique des poussières organiques, souvent liés à la présence d’endotoxine et de champignons tels qu’aspergillus
  • Pathologies liés aux produits utilisés pour le traitement des peaux

2.2. DOMMAGES SUR L'ENVIRONNEMENT (Effets sur)

  •  Risque d'attirance de charognards
  • Pollution des sols, voire de la nappe phréatique

2.3. CONSEQUENCES SOCIO-ECONOMIQUES

  • Coût de la lutte contre la prolifération de nuisibles
  • Coût des traitements des maladies et accidents

3. DONNEES JURIDIQUES ET NORMATIVES

3.1. PARAMETRES

  •  Classement des tissus animaux en fonction de leur titre infectieux :

    Catégorie I (haute infectiosité)

    Cerveau, moelle épinière ;

    Catégorie II (infectiosité moyenne)

    Rate, ganglions, lymphatiques, amygdales, iléon, et colon proximal, placenta ;

    Catégorie IIIa (infectiosité faible)

    Nerf sciatique, colon distal, glande surrénale, muqueuse nasale, hypophyse ;

    Catégorie IIIb (infectiosité minime)

    Thymus, moelle osseuse, foie, poumons, pancréas, LCR ;

    Catégorie IV (pas d’infection détectable)

    Caillot sanguin, muscle, cœur, salive, ovaire, testicules …

    Dans Classement des agents biologiques : Art R 4421-3 du code du travail

3.2. REGLEMENTATION

  • La manutention, le transport et le traitement des dépouilles et carcasses animales a fait l'objet d'une réglementation européenne
  • Le chef d'entreprise doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la qualité et l'innocuité de sa production
  • L'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses employés

3.3. OBLIGATIONS

  • Pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des sous-produits animaux ou carcasses animales, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs. Cette évaluation doit être renouvelée périodiquement, notamment à l'occasion de toute modification importante ou avant une activité nouvelle.
  • L'évaluation des risques inclut toutes les activités de l'entreprise
  • Les résultats de l'évaluation des risques sont consignés dans le document unique.

4. EVALUATION

4.1. METROLOGIE

  • Evaluation du tonnage ou du nombre d'animaux manipulés par personne
  • Mesurage des gaz avec des appareils de détection de gaz appropriés (méthane CH4, monoxyde de carbone CO, dioxyde de soufre H2S, oxygène O2)

4.2. BASE DE DONNEES

5. ACTIONS PREVENTIVES

5.1. PREVENTION TECHNIQUE COLLECTIVE

  • Prévoir des lieux de confinement pour les animaux morts susceptible d'être porteurs d'un pathologie infectieuse 
  • Mettre à la disposition des salariés des aides à la manutention et mécaniser au maximum la manutention des carcasses 
  • Réfrigérer les établissements où sont gardés les cadavres d’animaux (Art R 226-3 du code rural)
  • Développer la mise à disposition des moyens d’hygiène et d’installations sanitaires ;
  •  Limiter la production de poussière ou aérosol ;

5.2. PREVENTION ORGANISATIONNELLE

  • Appliquer les procédures d'isolement en cas de présence d'animaux contaminés
  • Repérer les espaces et les étapes du process favorisant l’accumulation des matières dégradés : hall de déchargement, trémies, fond de fosses, bennes de récupération des colonnes vertébrales, dépotage des citernes de sang, découpe des têtes, découpe des cuirs, tout au long du circuit de la matière entre broyage et cuisson, bacs des bassins de rétention (couverts ou en extérieur), début du traitement des eaux, etc.…
  • Diminuer la température ambiante et la durée du stockage : les gaz sont produits en quantité lorsque la température ambiante est élevée et le stockage est prolongée
  • Améliorer l'organisation du travail pour permettre de réguler la variabilité des tâches en favorisant les marges de manœuvres pour les salariés
  • Favoriser le retour d’expérience pour faire évoluer les modes de faire et la gestion des situations « dégradées »
  • Prévoir des temps de récupération dans des pauses régulières
  • Prévoir des effectifs suffisants
  • Respecter les consignes de passage entre zones « propres » et zones « souillées »
  • Respecter la séparation entre vêtements de travail et vêtements personnels, y compris dans les véhicules de collecte
  • Veiller à l’entretien des équipements de travail et des installations (colmatage des fuites pour éviter la production de fumées), au nettoyage des locaux, aux conditions de réalisation des opérations de maintenance et de nettoyage des fours, au bon fonctionnement de la ventilation et à sa vérification régulière.
  • Examiner l’efficacité des dispositifs aération ventilation
  • Eviter l’accumulation des matières ;
  • Refroidir les matières, réduire les temps de stockage ;
  • Contrôler les fumées de cuisson : les gaz peuvent être produits par la carbonisation des graisses animales. La carbonisation des graisses dégage des benzo(a)pyrènes, classés 2A par le CIRC

En cas d’épizootie ou de maladie susceptible de contaminer l’homme, prévoir des pédiluves, des douches, une décontamination des roues des véhicules et l’incinération systématique des carcasses plutôt que l’ensevelissement. Mécaniser au maximum la manutention des carcasses et décontaminer les engins.

5.3. PREVENTION HUMAINE

5.3.1. Formation / information

  • Informer sur les risques encourus pour : 
    • favoriser la prise de conscience du salarié
    • lui apprendre à écouter son corps
    • libérer la parole
    • permettre de repérer les situation le plus en amont (éviter la chronicité des TMS)
  • Informer sur les bonnes pratiques
    • Ne pas fumer, manger ou boire, ne rien mâcher sur les lieux de travail
    • Se laver les mains au savon après tout contact avec des matières, avant chaque pause ainsi qu’à l’entrée et à la sortie des toilettes
  • Former à la prévention
    • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)
    • Formation au poste de travail, à la sécurité, à l'hygiène
    • Formation de sauveteur secouriste du travail (SST)

5.3.2. Suivi médical

  • Visite médicale
    • Visite d'embauche : état physiologique (âge, sexe, caractéristiques anthropomorphiques, anomalies congénitales, affections antérieures)
    • Visites périodiques à la recherche d'une inadaptation au poste de travail par l'interrogatoire et par l'examen clinique (recherche d'une raideur, d'une contracture, d'une douleur ...)
  • Examens complémentaires
    • Eventuellement, examens complémentaires adaptés à l'état de santé du salarié
    • Analyse ergonomique de la situation de travail 
  • Vaccinations
    • Respect du calendrier vaccinal de l’OMS recommandé
  • Suivi post professionnel : pas à priori
  • Dossier médical
    • Le médecin du travail peut demander à l’employeur la communication des informations qu’il déclare en application de l’article L4161-1 sur la pénibilité.
    • Pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel

5.3.3. Prévention individuelle

  • Elle sera variable selon les postes et l'analyse des risques
  • L’équipement de protection individuelle (EPI) minimum est constitué d’une paire de gants, d’une blouse imperméable à l’eau et d’un masque chirurgical.  Une protection des yeux  par des lunettes est souhaitable.
  • Lorsque les risques sont plus importants (VIH,  hépatite,  Creutzfeld Jakob,  SRAS,  MERS) il faut renforcer la protection corporelle par des tabliers en plastique) et la protection des yeux  et du visage (lunette,  visière) doit être renforcée.  Pour se protéger des germes plus dangereux  comme le bacille du charbon,  la peste,  la rage,  les fièvres hémorragiques,  la protection se doit d’être maximale en rajoutant des doubles gants et des sur-chaussures. 
  • Peuvent être envisagé des protège genoux (pour les professions travaillant en position accroupie), des appuie-pied, appuie-tête, des chaussures de sécurité
  • Ne pas oublier les éléments d’hygiène classique comme le lavage des mains,  la protection des blessures…

6. REFERENCES

6.1. JURIDIQUES : TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Règlement (CE) n° 1069/2009 du 21 octobre 2009 : Règles sanitaires générales applicables aux sous-produits animaux dans l’Union européenne
  • Code pénal : Art 223-1 du code pénal Le fait d'exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.
  • Code civil : Art 1240 du code civil : Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer 
  • Code rural
    •  Art R 226-1 à R 226-12 sur les établissements d'équarrissage et les établissements intermédiaires
  • Code du travail
    •  Obligations de l'employeur : Art L 4121-1 à 5
      • Art R 4212-1 à 4 sur le document unique
    • Obligation du salarié : Art L 4122-1 et 2
    • Aération et assainissement des locaux : articles R. 4222-1 à R. 4222-26.
    • Prévention des risques chimiques et CMR : en particulier, dispositions applicables aux agents chimiques dangereux ou CMR : articles R. 4412-1 à R. 4412-75 ;
    • Prévention des risques biologiques : Art L 4421-1 et R 4421-1 à 4427-5
    • Art R 4512-7 du code du travail, fixant la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention  

6.2. RECOMMANDATIONS - NORMES - ETIQUETAGE (Phrases de risque) et phrases de sécurité)

  • Arrêté du 4 novembre 2002 fixant les procédures de décontamination et de désinfection à mettre en œuvre pour la protection des travailleurs dans les lieux où ils sont susceptibles d’être en contact avec des agents biologiques pathogènes pouvant être présents chez des animaux vivants ou morts, notamment lors de l’élimination des déchets contaminés, ainsi que les mesures d’isolement applicables dans les locaux où se trouvent des animaux susceptibles d’être contaminés par des agents biologiques des groupes 3 ou 4.
  • Arrêté du 16 juillet 2007 fixant les mesures techniques de prévention, notamment de confinement, à mettre en œuvre dans les laboratoires de recherche, d’enseignement, d’analyses, d’anatomie et cytologie pathologiques, les salles d’autopsie, et les établissements industriels et agricoles où les travailleurs sont susceptibles d’être exposés à des agents biologiques pathogènes 

6.3. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE

  • Equarrissage et farines animales
    • Risques sanitaires liés aux différents usages des farines et des graisses animales et aux conditions de leur traitement et de leur élimination ». Rapport du 7 avril 2001 – AFSSA 2001, Bialec, Nancy, 98 p.
    • Risques liés au stockage des farines animales, rapport final, septembre 1997, R.Lödel, INERIS.
    • Evaluation des dangers biologiques pour la santé du personnel technique du service public de l’équarrissage – Thèse pour le diplôme d’Etat de Docteur Vétérinaire,Virginie CHARDIN-LIBAUD.
    • Farines animales et risques professionnels. DMT n° 86, 2ème trimestre 2001 p 151-159.
    • Rapport du Sénat n° 321 sur la commission d’enquête sur les conditions d’utilisation des farines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage, et les conséquences qui en résultent pour la santé des consommateurs.
    • Farines animales et risques professionnels. DMT n° 86, 2ème trimestre 2001, pp 151-159.
    • Rapport du Sénat n° 321 sur la commission d’enquête sur les conditions d’utilisation des farines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage, et les conséquences qui en résultent pour la santé des consommateurs.
    • Farines animales et risques professionnels. DMT n° 86, 2ème trimestre 2001, pp 151-159.
    • Centre d’équarrissage : pourquoi et comment évaluer les risques biologiques. Document INRS –MSA – CNAM – Ministère des affaires sociales, du travail, et de la solidarité, Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires sociales.
    • Fonctionnement et contrôle de l’établissement d’équarrissage SARIA de Guer (Morbihan) par Michel BOUVIER, Inspecteur général de l’environnement, et Jacques FARBOS, contrôleur général des services vétérinaires.
  • Risques chimiques
  • Risques biologiques
    • Risque biologique et la méthode d’évaluation du risque. Rapport final. - INERIS, 15 novembre 2001.
    • Etude bibliographique sur l’évaluation des risques liés aux bio aérosols générés par le compostage des déchets : rapport CAREPS et ADEME, mars 2002.
    • Risque de transmission de l’agent de l’encéphalopathie spongiforme bovine aux travailleurs de la filière viande de boucherie. In DMT, n° 84, 4ème trimestre 2000, p 415-434.
  • Divers
    • Encyclopédie de sécurité et de santé au travail. Volume III. Les branches d'activité et les professions. 88. Le cuir, la fourrure et la chaussure (O.I.T.) (2002)
    • Etude des risques professionnels dans la tannerie de la ville de Rabat. Archives des maladies professionnelles, volume 57, n°3, mai 1996 (Masson)
    • L'essentiel des pathologies professionnelles. Christian Géraut. Les industries des cuirs, peaux et fourrures. p. 125 à 128. (Edition Marketing) (1995)
    • http://www.sifco.fr/
    • https://journals.openedition.org/pistes/3703?lang=en#tocto1n6
    • Fiche de risque de bossons futé : Dépouilles animales (archive)

REDACTION

  • AUTEURS :
    • Etudiants en Lpro de l'U-PEM : Philippe AUBERE, Thomas RECOULES, Florine RIPPERT
    • Relecteurs : Jean-Marc VOSGIEN
  • DATE DE CREATION : Mai 2019
  • RELECTEURS :
  • DERNIERE MISE A JOUR : 

 Pour toute remarque et proposition de corrections, joindre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

ANNEXES

Annexe 1 : Les voies de contamination : 

Contamination cutanée

Contact direct de la peau ou des muqueuses avec les déchets ou les jus (sang, eaux de nettoyage récupérées dans les abattoirs…)

Par projection accidentelle lors de la manipulation des cadavres ou lors d’opérations de nettoyage à haute pression des récipients ou des locaux contaminés (mise ne aérosol)

Contamination par ingestion

Due à une mauvaise hygiène des mains (alimentation, boisson, cigarette, onychophagie, chewing-gum…)

Contamination par inhalation

Par inhalation d’aérosols solides (poussières, farines) ou liquides, contaminés par les agents biologiques