Fiches de dangers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Eclairage - Ambiance lumineuse (En relecture)

FICHE DE DANGER BOSSONS FUTE N°108

Mots clés : Lumière, éclairage, vision

1. CONTEXTE

1.1. NATURE DES DANGERS

  • La lumière est phénomène de nature physique et se caractérise par
    • l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire dont les longueurs d'onde sont comprises entre 380 nm et 780 nm. La lumière visible est intimement liée à la notion de couleur. .
    • C’est également de l’énergie libérée sous forme corpusculaire les photons
  • La lumière est nécessaire à la vision qui est parmi les cinq sens le plus sollicité dans les activités professionnelles. En effet si l'œil perçoit un très petit spectre parmi les radiations électromagnétiques cette perception lui permet la reconnaissance des formes et des couleurs, et participe à l'évaluation du mouvement et des distances.
  • lorsque l'usage de la lumière naturelle n'est pas possible le recours à l'éclairage artificiel est indispensable pour permettre la poursuite de l'activité humaine notamment lorsque
    • l'activité s'exerce la nuit
    • l'activité s'exerce dans des lieux soumis à des variations climatiques et d'ensoleillement pour compenser les variations naturelles
    • l'activité n'est plus rythmée par l'alternance du jour et de la nuit mais par la nécessité d'assurer une production continue quelles que soient les latitudes et les conditions climatiques.

1.2. PROFESSIONS EXPOSEES

  • Toutes les professions nécessitent le recours à un éclairage artificiel car il est très difficile d’éclairer un bâtiment à usage professionnel exclusivement par lumière naturelle ! Dans la pratique, des installations d’éclairage artificiel sont toujours requises en milieu professionnel, mais certaines plus que d'autres.
  • Certaines sont constantes, c'est le cas des travailleurs de l'ombre : égoutiers, mineurs de fond, ateliers de développement photographique, travailleurs de nuit (vigile, transport, production en X8, permanencier).
  • D'autres sont liés aux variations saisonnières ou climatiques : hiver, orage.
  • D'autres sont liés aux contraintes architecturales et/ou organisationnelles : bureaux aveugles, bureaux trop vitrés.

2. DOMMAGES

2.1. DOMMAGE SUR LA PERSONNE (Effets)

2.1.1. Physiologie

  • La lumière est caractérisée par sa longueur d’onde et son intensité. Les ondes traversent l’œil viennent et activer les cellules (cônes et bâtonnets) de la rétine puis sont transmises au cerveau par les nerfs optique droit et gauche pour être analysées.
  • Grâce à la cornée (l'enveloppe translucide de l'œil) et de l'iris (qui en se fermant permet de doser la quantité de lumière), une image se forme sur la rétine. Celle-ci est composée de petits bâtonnets (en anglais rods) et de cônes (en anglais cones).
    • Les bâtonnets sont situés en périphérie de la rétine et permettent de percevoir la luminosité et le mouvement (vision scotopique),
    • les cônes, situés dans un zone appelée fovéa, permettent de différencier les couleurs (vision photopique). Il existe trois sortes de cônes
      • une sorte pour le rouge (570 nm), appelés erythrolabes
      • une sorte pour le vert (535 nm), appelés chlorolabes
      • une sorte pour le bleu (445 nm), appelés cyanolabes
    • lorsqu'un type de cône fait défaut, la perception des couleurs est imparfaite, on parle alors de daltonisme (ou dyschromatopsie. On distingue généralement les personnes présentant cette anomalie selon le type de cône défectueux :
      • Les protanopes sont insensibles au rouge
      • Les deutéranopes sont insensibles au vert
      • Les trinatopes sont insensibles au bleu
    • D'autre part il est à noter que la sensibilité de l'œil humain aux intensités lumineuses relatives aux trois couleurs primaire est inégale

2.1.2. Risque pour la santé

  • Accidents de travail : l'insuffisance ou la mauvaise qualité de l'éclairage peuvent entrainer
    • des accidents par mauvaise perception des obstacles (et ses risques de chutes)
    • des erreurs de manipulation par mauvaise perception des informations
    • des brulures par manipulation inappropriée de sources d'éclairage (changement d'ampoule ..)
  • Autres risques : en fonction de la qualité ou de la quantité de lumière.
    • Un éclairage inadapté constitue une source importante de fatigue pour les salariés :
      • fatigue oculaire, céphalées en raison des efforts à fournir par l'œil pour discerner les détails, ou au contraire se protéger des éblouissements,
      • fatigue intellectuelle pour acquérir, comprendre et analyser les perceptions,
      • fatigue physique entraînée par les contractures de posture.
    • Un éclairage inadapté peut entraîner :
      • une baisse de l'acuité visuelle
      • une diminution du champ visuel
      • une baisse de la vision du relief
      • une baisse de la vision des couleurs
    • Les éclairages spécifiques et les alternances de variations d'éclairage et demandent un temps d'adaptation plus long qu'une lumière naturelle ou adaptée pour la réalisation d'une activité.
    • Enfin :
      • Le travail en éclairage artificiel entraîne une perte des repères temporo-spatiaux.
      • Un éclairage inadapté dans un espace avec pollution spécifique est une source d'explosion ou d'incendie.

2.2. DOMMAGES SUR L'ENVIRONNEMENT (Effets sur)

2.2.1. POLLUTIONS

  • Pollution lumineuse de voisinage par reflets ou réverbération de certains immeubles en verre
  • Pollution chimique des anciennes lampes à incandescence qui contenaient des halogènes et des lampes fluorescentes qui contiennent du mercure et qui doivent être éliminées dans des circuits spécialisés

2.2.2. ACCIDENT, INCENDIE, EXPLOSION

  • Risque d'incendie et d'explosion dans les espaces clos avec présence de vapeurs inflammables d'où la nécessité d'un matériel d'éclairage adapté
  • Plus généralement, les sources d’éclairage représentent une source d’ignition à l’allumage.

2.2.3. AUTRES RISQUES Non renseigné

 2.3. CONSEQUENCES SOCIO-ECONOMIQUES. Les conséquences socio-économiques d'un mauvais éclairage sont variables

  • Surcoût de dépense des éclairages inutiles ou trop importants
  • Surcoût liés aux erreurs et accidents liés aux éclairages inadaptés en cas de :
    • circulation au sein d'une entrepris
    • conduite sur route
    • coactivité
    • travail sur écran
    • au travail minutieux
    • travaux en lumière spécifique

3. DONNEES JURIDIQUES ET NORMATIVES

3.1. PARAMETRES

  • Pour exercer correctement son activité professionnelle le salarié doit pouvoir disposer d'une quantité et d'une qualité de lumières adaptées à sa tâche.
  • La quantité d'éclairage ou éclairement est évalué en lux : c'est le flux lumineux reçue par une surface (un lux = 1 lumen/m2)

3.2. REGLEMENTATION

  • Le Code du travail (article R4223-4) indique les quantités minimales requises pendant la présence du personnel dans les lieux :
    • Voies de circulation intérieure : 40 lux
    • Escaliers et entrepôts : 60 lux
    • Locaux de travail, vestiaires, sanitaires : 120 lux
    • Locaux aveugles affectés à un travail permanent : 200 lux (sont considérés comme aveugles les locaux ne disposant pas de fenêtres donnant sur l'extérieur ou les zones situées à plus de 6 mètres d'une fenêtre)
    • Zones et voies de circulation extérieures : 10 lux
    • Espaces extérieurs où sont effectués des travaux à caractère permanents : 40 lux
  • Par ailleurs l'éclairage doit être adapté à la tâche car il est variable selon le type d'activité demandé. Le code du travail a fixé ci-dessus des valeurs seuils mais elles sont inférieures à celles fixées par l'Association française d'éclairage qui sont les suivantes :
  Code du travail AFE
Terminal d'ordinateur   300 lux
Travail de bureau 200 lux 300 lux
Bureau de dessin, mécanographie 300 lux  
Mécanique fine, gravure, dessin difficile, couture 400 lux 1000 lux
Mécanique de précision, électronique fine, contrôles 600 lux  
Tâches très difficiles dans l'industrie et les laboratoires 800 lux  
  • Il existe également une norme européenne de référence de conception des locaux de travail utilisée dans le réseau CARSAT, on utilise la norme européenne de référence de conception des locaux de travail
    • (EN 12464 Eclairage des lieux de travail Partie 1 : lieux de travail intérieurs
    • et Partie 2 : lieux de travail extérieurs.
  • Cette norme distingue des niveaux d’éclairement moyen à maintenir (et non pas comme dans le code du travail des niveaux minimum) en fonction des activités réalisées dans les locaux. Il a été question un temps de rendre les niveaux qu’elle préconise réglementaires. 

3.3. OBLIGATIONS

  • Obligation de l'employeur : L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Art L4121-1 à 5
  • Obligation du salarié :
    • il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité Art 4122-1 et 2
    • Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection. Art L4131-1

4. EVALUATION

4.1. METROLOGIE

  • Les mesures d'éclairement doivent être effectuées au moyen de luxmètres conformes à la réglementation applicable en matière d'instruments de mesure.
  • La qualité de l'éclairage est le plus souvent en rapport avec luminance ou brillance de la source qui s'exprime en candela/m2. Les mesures de luminance sont effectuées au moyen de luminancemètres
  • Les résultats des relevés photométriques sont consignés sur un document communiqué par le chef d'établissement à l'inspecteur du travail.

4.2. BASES DE DONNEES : Pour une activité visuelle confortable l'éclairage doit :

  • Eviter l'éblouissement direct, qu'il provienne de la lumière naturelle (la luminance du soleil est variable mais peut atteindre à midi, 1 milliard de cd/m² !!) ou des luminaires. Les tubes fluorescents ont des luminances comprises entre 14.000 cd/m² (tubes T8) et 20.000 cd/m² (tubes de dernière génération T5) alors que celle des lampes à incandescence est de 20000 cd/m2 même si elle est difficile à mesurer, la luminance du filament est très supérieure à cette valeur. celles des LEDS sans dispositif de réduction de la luminance (diffuseur, optiques spécifiques) que l’on rencontre aujourd’hui atteignent 100.000.000 cd/m². D’une manière générale, la luminance d’une source ne dépend pas de la distance d’observation. Elle dépend en revanche fortement de l’angle d’observation. Il convient donc d’éviter la perception directe des sources dans le champ visuel central. On retient les limites suivantes : latéralement, 180° et verticalement +/- 30° autour de l’axe du regard.
  • Eviter l'éblouissement indirect produit par la réflexion de la lumière sur une surface réfléchissante ce qui est souvent le cas des surfaces brillantes. Les surfaces mates doivent être privilégiées.
  • Eviter les ombres portées sur le plan de travail
  • Utiliser une composition spectrale de la lumière adaptée à la tâche : La température de couleur ne dépend pas exclusivement de la composition spectrale. On peut obtenir des teintes froides tirant vers le blanc avec des spectres assez pauvres (ex lampes à décharges à vapeur de mercure)
    • blanc chaud < 3500° K (lampes à incandescence)
    • blanc neutre > 3500° K < TC < 5000° K
    • blanc froid > 5000° K (lumière naturelle) souvent associé à des éclairements > 500 lux Le diagramme de Kruithof est la référence pour choisir la température de couleur (diagramme Eclairement/température). Cependant, et pour faire plus simple, une température de couleur comprise entre 3000 et 4000 K convient à la plupart des situations de travail.
    • Un bon rendu des couleurs peut compenser la baisse du niveau d'éclairement. Mais avec des niveaux d’éclairement bas, même avec un indice de rendu des couleurs des sources proches de 100 sous 50 lux il sera toujours difficile de distinguer deux couleurs proches. Il faut être prudent et ne pas afficher l’indice de rendu des couleurs (Ra ou IRC) comme une alternative à l’installation de puissances suffisantes.
  • Assurer un équilibre des luminances dans le champ visuel. Le code du travail prévoit que le rapport des luminances entre la zone de travail et l'éclairement général doit être compris entre 1 et 5 (article R4223-6 du Code du travail). L’objectif de cet article du code du travail est bien d’équilibrer les luminances dans le champ visuel. Mais il y a une grosse confusion sur les termes entre luminance et éclairement : pour une source de lumière, la luminance dépend de la distribution lumineuse offerte par le couple source/luminaire et de la surface d’émission. Pour un objet réfléchissant la lumière, la luminance est proportionnelle à l’éclairement reçu. La comparaison directe de ces deux grandeurs n’a donc pas de sens. Le CdT parle de rapports d’éclairement entre zone de travail et l’éclairement général qui doit effectivement être compris entre 1 et 5. Cet objectif e est aussi intégré à la norme EN 12464-1 au travers de l’uniformité d’éclairement. Ici aussi, la norme est à la fois beaucoup plus précise et beaucoup plus exigeante. Sur la question de l’équilibre des luminances, une autre norme française cette fois peut être utilisée : il s’agit de la norme NFX 35-103 : Ergonomie : principes d’ergonomie applicables à l’éclairage des lieux de travail. Cette norme fixe des limites directement pour les rapports des luminances : par exemple de 1 à 5 pour la zone de travail et la zone périphérique si l’activité est caractérisée par une forte exigence visuelle.

5. PREVENTION

5.1. PREVENTION TECHNIQUE

  • Prendre en compte la nature, la qualité et la quantité de lumière au moment de la conception des locaux (article R4223-4 du Code du travail)
  • Intégrer l'éclairage et éclairer convenablement les équipements de travail chaque fois que possible (article R4324-23 du Code du travail)
  • Adapter l'éclairage à l'environnement de travail afin d'éviter la fatigue visuelle
    • Par une lumière naturelle suffisante : (article R4223-3 du Code du travail)
    • Par un éclairage artificiel suffisant selon la tâche à effectuer (article R4223-5 du Code du travail). Les normes du code du travail sont des minima, mais les ergonomes conseillent des valeurs plus élevées
    • Par un rapport de luminance entre la zone de travail et l'éclairement général compris entre 1 et 5 (article R4223-6 du Code du travail)
    • Par une protection contre le rayonnement solaire direct (article R4223-7 du Code du travail)
    • Par un éclairage adapté pour un bon rendu des couleurs, pour éviter les éblouissements et les effets stroboscopiques (article R4223-8 du Code du travail)
  • S'assurer que l'installation évitera les effets thermiques et les risques de brûlures (article R4223-9 du Code du travail)
  • Rendre l'accès aux organes de commande d'éclairage facile avec voyants lumineux dans les locaux aveugles (article R4223-10 du Code du travail)
  • Rendre l'accès pour l'entretien facile (CT R 232-7-8)
  • Respecter les normes en vigueur et les règles de l'art pour assurer l'éclairage de sécurité (article R4227-14 du Code du travail)
  • En zone ATEX, les luminaires utilisés sont en général des luminaires dotés de vasques étanches avec de piètres performances en terme de confort et d’énergie. Ces luminaires laissent les tubes fluorescents perceptibles avec un éblouissement d’inconfort inévitable.
  • Pour les industries agro-alimentaires qui rechignent à utiliser des tubes en verre, on peut employer des tubes sous fourreau plastique. Même cassés, il n’y a aucune chance de voir un morceau de verre être introduit dans le process.

5.2. PREVENTION ORGANISATIONNELLE

  • Assurer l'entretien régulier du matériel d'éclairage (article R4223-11 du Code du travail)
  • Vérifier annuellement l'éclairage de sécurité et semestriellement les signaux lumineux de balisage
  • Tenir à jour le rapport de vérification et le registre de sécurité

5.3. PREVENTION HUMAINE

5.3.1. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Formation à la sécurité relative à la circulation des personnes (article R4141-11 du Code du travail)
  • Formation à la sécurité relative à l'exécution de la tâche (articles R4141-13 et 4141-14 du Code du travail)
  • Formation sur la conduite à tenir en cas d'accident (article R231-37 du Code du travail)

5.3.2. SUIVI MEDICAL

  • Visite médicale
    • Visite à l'embauche puis tous les deux ans sauf activité spécifique
    • Interrogatoire ou questionnaire sur la qualité de l'éclairage et la fatigue ressentie, bilan clinique standard avec notamment étude de la fonction visuelle (acuité, champ visuel, vision crépusculaire, chromie selon les postes) et ostéotarticulaire
    • Eviction des femmes et des jeunes travailleurs de moins de 18 ans de certains postes à risques
    • Certificat de dérogation pour l'utilisation de machines dangereuses pour les apprentis
  • Examens complémentaires:
    • Selon l'activité du salarié
    • Dépistage de la cataracte
  • Vaccinations :
    • Selon l'activité du salarié
    • DTPolio selon les recommandations de l'OMS
  • Suivi Post professionnel
    • Néant sauf risques spécifiques
  • Dossier médical
    • 10 ans minimum comme pour tous les dossiers, plus en cas de risques spécifiques.

5.3.3. MATERIEL ET EPI (Equipement de protection individuelle adapté)(article R4323-95 à R4323-98 du Code du travail)

  • Matériel
    • Ecran adapté, bien orienté pour le travail administratif (voir fiche travail sur écran)
    • avec un niveau d'éclairement adapté à la tâche, à l'état visuel et à l'âge du sujet
  • EPI
    • Lunettes appropriées (soudage, travaux extérieurs...)
    • Crème protectrice en cas de travail en plein soleil
    • Vêtements réfléchissants en cas de travail nocturne

6. REFERENCES

6.1. JURIDIQUES : DIRECTIVES, LOIS ET REGLEMENTS

  • Arrêté du 14 décembre 2011 relatif aux installations d'éclairage de sécurité
  • Arrêté du 23 octobre 1984 relatif aux relevés photométriques sur les lieux de travail et aux conditions d'agrément des personnes et organismes pouvant procédés à ces contrôles
  • Décrets n° 83-721 et 83-722 du 2 août 1983 et circulaire du 11 avril 1984 du 11 mai 1987 sur l'éclairage, portant modification du code du travail
  • Article R4213-2 du Code du travail : Les bâtiments sont conçus et disposés de telle sorte que la lumière naturelle puisse être utilisée pour l'éclairage des locaux destinés à être affectés au travail, sauf dans les cas où la nature technique des activités s'y oppose.
  • Article R4213-3 du Code du travail : Les locaux destinés à être affectés au travail comportent à hauteur des yeux des baies transparentes donnant sur l'extérieur, sauf en cas d'incompatibilité avec la nature des activités envisagées.
  • Article R4213-1 du Code du travail : Le maître d'ouvrage conçoit et réalise les bâtiments et leurs aménagements de façon à ce qu'ils satisfassent aux règles d'éclairage prévues aux articles R.4223-2 à R.4223-11.
  • Voir aussi les textes concernant le travail sur écran


6.2. RECOMMANDATIONS – NORMES

6.2.1. RECOMMANDATIONS DE LA CNAMTS

  • R 287 Travaux devant écran de visualisation. Protection du personnel

6.2.2. NORMES (AFNOR et autres)

  • Norme UTE C 71-110 concernant la sécurité des luminaires
  • norme NFX 35-103 : Ergonomie : principes d’ergonomie applicables à l’éclairage des lieux de travail. 
  • Norme EN 12464 : Eclairage des lieux de travail
    • Partie 1 : lieux de travail intérieurs
    • et Partie 2 : lieux de travail extérieurs.

6.2.3. CONFERENCES DE CONSENSUS ET BONNES PRATIQUES

VI.3. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE

Sites institutionnels

  • INRS
    • Documentation thématique « éclairage » Les brochures INRS sont téléchargeables sur le site www.inrs.fr
    • Les dossiers de travail et sécurité, TS 677 : « S’éclairer mieux en consommant moins »
    • ED 773 : « conception des lieux de travail, obligation des maîtres d’ouvrage »
    • ED 923 : « le travail sur écran en 50 questions
    • Eclairage des locaux de travail. Aide mémoire juridique. Edition INRS TJ 13. (INRS) (2005)
    • Eclairage artificiel au poste de travail. Edition INRS ED 85. (INRS) (1999)
    • L'éclairage naturel. Edition INRS ED 82. (INRS) (1999)

Autres sites

  • Association Française de l'Eclairage (AEF).

REDACTION

  • AUTEURS : Thierry Becker, Pascal Carton, Stéphane Tirlemont, centre de mesures physiques, (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)(03 20 05 65 94) ; Pierrette Trilhe (médecin du travail retraitée)(37)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
  • DATE DE CREATION : Septembre 2006
  • RELECTEURS :
  • DERNIERE MISE A JOUR : Janvier 2015

Pour toutes remarque et proposition de corrections, joindre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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