Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Sapeur-pompier : activité cynotechnique

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°472

ROME : K1705 CITP-08 : 5411 INSEE : 533a

1. INTITULÉS SYNONYMES OU APPARENTES

  • Equipier cynotechnique, équipier cynophile de recherche et de sauvetage en décombres,
  • Binôme/équipe 1 homme et 1 chien, maître-chien, maître-chien opérationnel pisteur, 
  • Responsable de chien de recherche et de sauvetage en décombres, responsable de chien de pistage,
  • Conducteur cynotechnique (CYN), conducteur de véhicule d'Équipe Cynotechnique (VEC).

2. DÉFINITION

  • Le sapeur pompier membre d'un groupe CYNO est une soldat du feu qui intervient sur les incendies et les secours à personnes. Sa spécialisation lui permet en outre d'intervenir, si nécessaire, avec un chien spécialement entrainé.
  • L’utilisation des chiens lors des missions de recherche de personnes ensevelies ou de recherche de personnes égarées s’est considérablement développée ces dernières années. La prise en compte des aptitudes olfactives du chien a permis aux équipes de secours d’augmenter le taux de chance de retrouver rapidement des personnes incapables de répondre aux appels des sauveteurs, ou de suivre, en l’absence d’indice visible, l’itinéraire emprunté par une victime.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • Il faut exercer une activité de sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires au sein des SDIS
    • Ces postes de base : hommes du rang ou postes d'encadrement (officier) sont accessibles par concours interne ou externe ;
    • Le recrutement se fait au niveau des SDIS (service départemental d'incendie et de secours) après une formation initiale ;
    • Une excellente santé est indispensable ;
  • L'accès à la spécialisation CYNO
    • nécessite une formation de 6 mois minimum dans le but d'appréhender les activités opérationnelles de la cynotechnie, d'éduquer et d'interpréter le comportement du chien.
    • Enfin, le binôme homme-chien déclaré opérationnel, doit suivre environ 130 heures de stages dans le cadre de la formation de cette spécialité.
  • La qualification est maintenue grâce à la Formation de Maintien des Acquis (FMA)
    •  il existe un exercice international itinérant nommé « Jäger ». Il réunit des maîtres-chien professionnel et militaire de toute la France et dure de nombreuses heures.
    • Les FMA comptabilisent une durée de 8h de formation hebdomadaire.
    • Il y a des séances d’entraînement pour les équipes cynotechniques encadrées par un moniteur du Centre National de Formation des équipes Cynophiles de Recherche et de Sauvetage, basé à Briançon.
  • organisation de la formation cynotechnique, les chiffres :
    • Préformation : 15h SP seul + 26h SP avec son chien
    • Conducteur cynotechnique (CYN 1) : 40h SP avec son chien
    • Chef d’unité cynotechnique (CYN 2) : 60h SP avec son chien + 20h d’encadrement de stage
    • Conseiller technique cynotechnique (CYN 3) : 28h SP seul
  • Il existe aussi des sapeurs pompiers militaires (BSPP et BMPM) :
    • La Brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP) : contient un groupe spécialisé en cynotechnie qui couvre une zone s’étendant sur tout Paris et la petite couronne
    • Le bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) : contient un groupe spécialisé en cynotechnie qui intervient seulement dans la ville de Marseille.

4. ACTIVITÉ PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITÉ

  • Statut : Le sapeur-pompier cynotechnique peut être salarié en CDI (sapeur-pompier professionnel) ou vacataire (sapeur-pompier volontaire) engagé pour 5 ans. 
  • Structure : le sapeur-pompier travaille
    • soit dans un SDIS comme agent de la fonction publique territoriale 
    • soit sous statut militaire à la BSPP (Armée de terre) ou à la BMPM (marine)
    • cas particulier : Disneyland Paris où les speurs-pompiers sont salariés de l'entreprise
  • Lieux : 
    • Dans les casernes
    • Sur les lieux d'opération
      • Locaux incendiés avec présence de victimes ;
      • Bâtiments effondrés ;
      • Bâtiments inondés ;
      • Dans les montagnes en cas d’avalanche ou d'inondation ;
      • Tout type de lieux pour la recherche de personne égarées ;
    • Dans des espaces d’entraînement des équipes cynotechniques ;

 4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ

  • Les missions varient selon le type d’entreprise, la fonction et le niveau du responsable. De multiples tâches peuvent lui être attribuées.
  • Le sapeur-pompier travaille toujours en équipe.

Avant l'intervention les activités sont les suivantes :

  • Pour le conseiller technique cynotechnique :
    • Conseiller sur le plan administratif et technique le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours (SDIS)
    • Organiser la préformation et de la formation de conducteur cynotechnique et celles de chef d’unité.
  • Pour le chef d'équipe :
    • Assurer la formation des conducteurs cynotechniques
  • Pour le conducteur cynotechnique :
    • Entretenir le chien et l'éduquer en recherche olfactive.

Pendant l’intervention :

  • Le conseiller technique cynotechnique :
    • Assure le commandement des Opérations de Secours (COS) pour les interventions de grandes envergures.
    • Il peut diriger une unité cynotechnique comme le chef d’équipe.
  • Le chef d'équipe :
    • Il dirige une unité cynotechnique composée de 2 équipes cynotechniques (soit 2 pompiers et 2 chiens). Il coordonne l’engagement des conducteurs cynotechniques.
    • Il assure le commandement technique des opérations cynotechniques.
  • Le conducteur cynotechnique :
    • Se rend sur les lieux de l'intervention avec le véhicule approprié en utilisant les signaux lumineux (gyrophare) et sonores (deux tons) ;
    • Selon les situations il participe à : 
      • La localisation de personnes ensevelies suite à explosions, effondrements, tremblements de terre, glissements de terrains, éboulement, inondation, avalanche.
      • La recherche de personnes égarées ou disparues
      • Recherche de victimes sur accidents de circulation (routière, ferroviaire, aérienne)
      • Il y a 2 techniques :
        •  Recherche de personnes ensevelies par pistage : technique de recherche consiste à retrouver une personne égarée en faisant sentir l'odeur à un chien spécialement éduqué.
        • Méthode de la Queste : Le chien recherche une odeur humaine non référencée et la localise sur un secteur donné.
      • L'assistance ou l'intervention pour capture d’animaux dangereux
        • Recherche de victimes sur accidents de circulation (routière, ferroviaire, aérienne)

A la fin de l’intervention les participants :

  • Remettent en état du matériel 
  • Font le bilan et l'évaluation de l'opération menée 

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISÉS

  • Types de chien 
    • Chien de recherche et de sauvetage en décombre
    • Chien de pistage
    • Races les plus utilisés : labrador, berger allemand, border collie et berger belge malinois
  • Machines et outils 
    • VEC : Véhicule d'Équipe CYNOtechnique
    • Projecteurs de recherche longue durée
    • Lot énergie 1,5 kVA
    • Echelles spéléo 10m
    • Kit d’hélitreuillage

4.4. PRODUITS ET MATÉRIAUX UTILISÉS

  • Lots d'accessoire cynotechniques individuels
  • Harnais de treuillage pour chiens
  • Caisse de transport pour chien
  • Réservoir d’eau avec douchette et dispositif de soin
  • Paquetage du chien (laisse, harnais d’identification, muselière, collier, matériel de pansage et gamelle)

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Les équipiers
  • La chaine de commandement
  • Les responsables administratifs
  • Les pouvoirs publics
  • Les associations
  • Les victimes
  • le public

4.6. EXIGENCES PARTICULIÈRES

  • Avoir une bonne résistance mentale ;
  • Avoir une bonne condition physique ;
  • Avoir une bonne qualité d'écoute et rester neutre ;
  • Savoir garder son sang-froid ;
  • Etre rigoureux ;
  • Faire preuve de rapidité et d'efficacité dans les interventions ;

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

  • Ce métier n’est, en principe, pas adapté aux travailleurs handicapés ;

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Toutes autres activités de secourisme, à savoir : les sapeurs-pompiers et le SAMU pour la prise en charge des victimes. Le déploiement de la police, de la gendarmerie et/ou de l'armée lors de catastrophes naturelles (séismes, effondrement, éboulement, inondation et avalanche). Déploiement d’hélicoptère pour faciliter l’accès à des zones encombrées ou inaccessibles par voies routières.
  • Une activité professionnelle pour les sapeurs-pompiers volontaires

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Accidents liés aux blessures auxquelles les chiens peuvent être confrontés ;
  • Accidents de la circulation ;
  • Coupures ;
  • Abrasions ;
  • Explosion ;
  • Écrasement, chute de matériaux ou d’objet ;
  • Électrisation et électrocution ;
  • Lumbago ;
  • Chute, glissade, traumatisme, contusion ;
  • Intoxication (fumées, produits toxiques...) ;
  • Brûlures ;

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Travail aux intempéries ;
  • Bruit (véhicule, incendie, explosion) ;
  • Cris (transmission orale des ordres) ;
  • Odeurs ;
  • Travail mésopique ;
  • Contrainte thermique (tenue, équipement...) ;
  • Station debout prolongée ;
  • Contraintes posturales : position à genoux, accroupi, torsion du tronc ;
  • Travail en milieu confiné ;
  • Atmosphère explosive ;
  • Température élevée ;

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Fumées de combustion (pouvant être cancérogènes) : monoxyde de carbone, cyanure d'hydrogène, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre, chlorure d'hydrogène, aldéhydes, hydrocarbures...
  • Pollution atmosphérique, gaz d'échappement ;
  • Proximité de produits dangereux ou radioactifs pouvant être cancérogènes en fonction de l'intervention radioactive...) ;
  • Emulsifiant ;
  • Carburants ;
  • Huiles ;
  • Produits de nettoyage ;

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Contamination par le sol : Tétanos ; 
  • Contamination par exposition au sang des victimes : Hépatite B, Sida 
  • Contamination par voie aérienne : Virus de la grippe, COVID19…) ;

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Vigilance ;
  • Contraintes psychologiques, stress ;
  • Prise de décision ;
  • Esprit de sécurité ;
  • Maîtrise de soi ;
  • Sens spatial ;
  • Travail de nuit, horaires irréguliers, amplitude des horaires, attente ;
  • Charge de travail variable ;
  • Instabilité familiale ;
  • Vie en caserne ;
  • Cumul possible avec autre activité ou profession pour les sapeurs-pompiers volontaires ;

7. RISQUES POUR LA SANTÉ

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail ;
  • Tableau n°97 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier ;
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes ;

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Fatigue nerveuse et auditive liée au bruit (matériel du véhicule, circulation routière) ;
  • Troubles du sommeil, polytraumatisme psychologique, trouble anxio-dépressif ;
  • Trouble de l'hydratation ;
  • Trouble de l'alimentation ;
  • Conduite addictive ;
  • Répercussion socio-familiale ;
  • Bore out ;
  • Burn out ;
  • Augmentation de la fréquence des cancers (vessie, testicules...) ;

8. SURVEILLANCE MEDICALE

8.1. REGLEMENTATION DE LA SURVEILLANCE DE LA SANTÉ AU TRAVAIL 

8.1.0. Généralités

La surveillance médicale des sapeurs-pompiers professionnels et des sapeurs pompiers volontaires est codifiée dans l'arrêté du 6 mai 2000 modifié qui fixe les conditions de l'aptitude médicale pour les sapeurs pompiers professionnels et volontaires qui doivent passer une visite de recrutement ainsi qu'une visite de maintien en activité. Les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires peuvent en outre passer une visite de titularisation. Ces visites médicales ne peuvent être réalisées que par des médecins sapeurs-pompiers habilités.

8.1.1. Les salariés doivent bénéficier

  • D’une étude de poste ;
  • D’une visite d'embauche, de visites de suivi systématique, de visites à leur demande si nécessaire ;
  • D’examens complémentaires si nécessaire ;

8.2. CONTENU DE LA SURVEILLANCE MÉDICALE 

8.2.1. Visite médicale

  • Examen initial
    • Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit présenter :
      • des paramètres anthropométriques et une condition physique compatibles avec une activité opérationnelle ;
      • une absence de manifestation d'hyperréactivité bronchique. Tout antécédent ou élément clinique évocateur d'allergie oto-rhino-laryngologie ou d'asthme doit faire l'objet d'un bilan orienté.
      • En cas d'antécédents de photokératectomie réfractive, il n'y a pas de contre-indication aux missions des sapeurs-pompiers sous réserve de disposer d'un certificat de cicatrisation établi par un ophtalmologue trois mois après l'intervention.
    • L'examen médical initial comprend :
      • un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risques, en particulier respiratoires, cardio-vasculaires et psychologiques ;
      • un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques
    • Pour être déclaré apte à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire :
      • Pour un sapeur-pompier volontaire toute mission : profil B ;
      • Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.
  • Visite de maintien en activité opérationnelle :
    • périodicité annuelle mais pouvant être portée à deux ans pour les pompiers âgés de 18 à 38 ans
    • inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier en cas de grossesse
    • contenu de la visite :
      • un entretien portant sur les événements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédent contrôle
      • la vérification du carnet de vaccinations
      • consultation des résultats de la surveillance physique
      • examen clinique orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires, qui comprend notamment une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse), un contrôle de l'acuité visuelle et auditive
      • Examens complémentaires
    • Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants
      • Pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire toute mission :
        • Jusqu'à trente-neuf ans, profil B ;
        • De quarante à quarante-neuf ans, profil C ;
        • Après quarante-neuf ans, profil D ;
      • Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.
      • Le profil E correspond à une activité non opérationnelle.
        • Elle impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de travail sur proposition du médecin-chef, voire un reclassement dans un autre corps, cadre d'emploi ou emploi, sans préjudice des dispositions qui régissent la fin de carrière des sapeurs-pompiers professionnels.
        • Pour le sapeur-pompier volontaire, l'acquisition du profil E entraîne l'application de l'article 44 du décret du 10 décembre 1999 susvisé. Toutefois, dans l'intérêt du service, il peut être proposé au sapeur-pompier volontaire la poursuite d'une activité adaptée
  • Visite de reprise éventuelle pour tout arrêt de travail supérieur à 21 jours
  • Visites spécifiques
    • Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certains emplois particuliers. De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d'emploi doivent être précisées.
    • Des conditions d'aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiers ayant une activité spécialisée, notamment : SAL ; GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques ; CMIR ; CMIC.
    • Les missions à l'étranger ne requièrent pas de conditions d'aptitude supplémentaires. Une attention particulière sera portée à l'état dentaire, à l'état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu'à la prévention des maladies infectieuses et parasitaires du personnel désigné.

8.2.2.Examens complémentaires

  • Lors de la visite de recrutement doivent être pratiqués :
    • un examen de la vue par appareil destiné à l'exploration de la fonction visuelle de près et de loin
    • un examen de l'audition
    • des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit-volume
    • une radiographie pulmonaire de face
    • selon les données de l'examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés
    • des examens biologiques permettant d'apprécier l'existence de facteurs de risques et comprenant notamment :
      • glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases
      • glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette
  • Lors de la visite de maintien d'activité, on fera :
    • une spirométrie (CV, VEMS, Tiffeneau, DEP)
    • un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l'initiative du médecin chargé de l'aptitude en fonction de l'emploi du sapeur-pompier, de l'examen clinique ou des antécédents
    • des examens biologiques, si les données de l'examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moins tous les trois ans (glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases, glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette), ECG de repos voire d'effort

8.2.3. Vaccinations

  • Vaccinations obligatoires :
  • Des vaccinations adaptées aux risques de contamination encourus doivent être proposées mais n'ont pas de caractère obligatoire :
    • Leptospirose
    • Hépatite A
    • Typhoïde et méningites A et C
    • Rage
    • Grippe

8.2.4. Suivi poste professionnel

  • Néant en l'état actuel mais souhaitable en raison de la multiplicité des expositions

8.2.5. Dossier médical

  • Compte-rendu des examens cliniques et complémentaires
  • Arrêts de travail supérieurs à 21 jours
  • Indication des expositions aux facteurs de pénibilité
  • Pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel.
  • Une conservation plus longue serait souhaitable pour une évaluation à long terme des risques du métier.

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR

  • Bruit des sirènes ;
  • Interruption de la circulation ;
  • Pollution routière ;

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Etude du poste de travail ;
  • Echelle de Richter ;
  • Température ;
  • Hydrométrie ;
  • Inondation, zones de crue etc. ;
  • Zone de faille ;
  • Durée de l’intervention ;
  • Poids du matériel ; 

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

TECHNIQUE

  • Achat de véhicule et de matériel adaptés ;
  • Aménagement des véhicules et des matériels ergonomique :
    • accessibilité de la cabine et des matériels ;
    • chauffage, climatisation ;
  • Véhicule visible, repérable et identifiable ;
  • Remplacement du matériel mécanique par du pneumatique ou électrique ;
  • Réduction du bruit à la source : emplacement du deux tons, de la génératrice, du véhicule lui-même sur les lieux de l'accident ;
  • Mise à disposition de vestiaires à double compartiment ;
  • Mise à disposition de sanitaires ;
  • Normes souhaitables pour les transports de chiens.

ORGANISATIONNELLE

  • Entretien régulier du véhicule et du matériel ;
  • Entretien du matériel d'intervention (harnais, groupe électrique....) ; 
  • Respect de la réglementation sur le temps de travail ;
  • Respect du code de la route ;
  • Recherche de nouvelles techniques opérationnelles ;
  • Amélioration de l'organisation du travail ;
  • Participation à l'établissement du tableau de garde ;
  • Mise en place d'un soutien psychologique à la suite d'interventions traumatisantes (une cellule psychologique est disponible dans chaque département) ;
  • Mise à disposition et entretien des équipements de protection individuelle (EPI) par l'employeur .
  • Mise à disposition d'eau de boisson ;

10.3. PRÉVENTION INDIVIDUELLE

  • Tenue F1 ;
  • Gants ;
  • Chaussure de protection (Rangers) ;

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Procédures adaptées de mise en oeuvre des matériels
  • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)
  • Formation initiale et continue (Certificat de Formation Adaptée aux Premiers Secours en Equipe et Certificat de Formation Adaptée aux Premiers Secours Routiers ....)
  • Sensibilisation aux règles hygiéno-diététiques
  • Danger de l'utilisation de médicaments, d'alcool et de drogues
  • Permis de conduire adapté

11. RÉGLEMENTATION

11.0. LES GRANDS TEXTES INTERNATIONAUX ET EUROPÉENS

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Textes généraux :

Textes spécifiques aux sapeurs-pompiers :

Textes concernant la fonction publique territoriale :

  • Ouvrage n° 200430000 du J.O. : Code général des collectivités territoriales. Parties législative et réglementaire
  • Ouvrage n° 31 6650000 : Fonction publique territoriale - statut général
  • Ouvrage n° 31 6670000 : Fonction publique territoriale - personnel technique

Vaccinations :

11.2. RECOMMANDATIONS

11.3. NORMES

  • NF EN ISO 20345. Février 2012. Équipement de protection individuelle - Chaussures de sécurité
  • NF EN ISO 20344. Février 2012. Équipement de protection individuelle - Méthodes d'essais pour les chaussures
  • NF EN 443. Mai 2008. Casques de sapeurs pompiers.
  • NF EN 1486. décembre 2007. Vêtements de protection pour sapeurs-pompiers. Méthodes d'essai et exigences relatives aux vêtements réfléchissants pour opérations spéciales de lutte contre l'incendie.

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

  • Pas de convention collective, sauf dans le cas particulier des pompiers privés professionnels d'entreprise de Disneyland Resort Paris qui relèvent de la Convention collective de branche des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels.
  • Les sapeurs-pompiers sont régie par les statuts de la fonction publique territoriale ou d'état

12. DOCUMENTATION ET BIBLIOGRAPHIE

Sur les métiers

Sur les risques et les préventions

13. ADRESSES UTILES

RÉDACTION

  • AUTEURS : Evan PICORIT et Antonin MARTIN étudiants en DUT Hygiène Sécurité Environnement à Niort 79000 - Université de Poitiers 86 ;
  • DATE DE CRÉATION : Février 2021
  • RELECTEURS : 
  • DERNIÈRE MISE À JOUR : 

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