Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Apiculteur traditionnel (Maroc)

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°394

ROME : A1408 CITP-08 : 6123 INSEE :

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Eleveur d'abeilles

2. DEFINITION

  • L'apiculture est une branche de l’agriculture qui consiste en l’élevage d’abeilles à miel (Apis mellifera). Un apiculteur ou une apicultrice est un éleveur ou une éleveuse d’abeilles qui tire profit des produits de la ruche : miel, pollen, propolis, cire, gelée royale et couvain.
  • Au Maroc, il existe plusieurs variétés de miels en fonction de la région, du goût, des valeurs nutritives et des vertus thérapeutiques (respiratoires, urinaires, antiseptiques, cicatrisants, sédatifs, antispasmodiques, etc.). Le miel d’eucalyptus, une spécificité des forêts du Gharb, vient en tête avec 50% de la production nationale. Il est suivi du miel d’orangers ou de fleurs d’agrumes avec 30% ; produit dans les régions du Gharb, de Beni-Mellal et du Souss. Les autres variétés de miels se partagent le reste : d'euphorbe, de cactus, d'arganier, de trèfle, de lavande, de caroubier, d'amandie, de chardon, de thym, de thuya (cèdre de l'Atlas), d'agave, d’origan, de tournesol, de menthe, de romarin, d'acacia, d'arbousier (miel amer), de luzerne, de carthame, de tilleul, d'armoise blanche et de jujubier.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • Apprentissage sur le tas auprès d’un apiculteur confirmé généralement un parent (2 à 4 ans)
  • Instituts techniques agricoles avec altérnance études et stages :
    • ouvrier qualifié (certificat de qualification agricole : CQA) : durée de formation : 2 ans - condition d’accès : fin de la 3ème année du collège,
    • technicien (diplôme de technicien) : durée de formation : 3 ans - condition d’accès : niveau baccalauréat ou baccalauréat scientifique ou technique ou certificat de qualification agricole
  • Ecoles nationales d' ingénieurs agricoles et Institut national d'agronomie (diplôme d'ingénieur d'Etat) : durée de formation : 5 à 7 ans - conditions d'accès : baccalauréat scientifique ou technique, classe préparatoire et concours.
  • Formation continue : plusieurs associations d'apiculteurs proposent des formations pour améliorer le niveau de technicité des apiculteurs et de leurs familles (organisation de sessions pratiques et de visites techniques documentées au niveau des stations).

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

L'apiculture est une activité rurale, dépendante de l'environnement et des conditions climatiques. Pour améliorer sa production, l'apiculteur est amené à travailler à l'extérieur et à pratiquer des migrations périodiques de ses ruches.

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

  • Pour tirer profit des produits de la ruche, l'apiculteur doit veiller sur ses colonies d'abeilles et entretenir ses ruches. Il doit s'assurer de la bonne santé de la reine et de l'activité des abeilles ouvrières. Le marquage et l'élevage des reines permettent la survie et la reproduction d'une colonie. L'apiculteur doit faire bénéficier ses abeilles d’un abri, d'un accès à l’eau (abreuvoir) et de floraisons successives avec diverses espèces florales mellifères, sauvages (forêts) ou cultivées (fermes : arbres fruitiers) au gré des saisons et des floraisons. Le rayon d'action des abeilles se limite à trois kilomètres, ce qui diminue la production quand la végétation ou la floraison sont réduites. Pour cela, de nombreux apiculteurs pratiquent la transhumance de leurs ruches une ou plusieurs fois au cours de l’année. Par ailleurs après la miellée principale les ruches sont souvent peuplées de nombreuses butineuses qui vont se trouver désœuvrées. La transhumance des ruches permet d'exploiter au mieux cette main d'œuvre.
  • La surveillance et l'entretien des ruches constituent une préoccupation quotidienne et perannuelle de l'apiculteur. La conduite d’une colonie consiste principalement à veiller sur l'enruchement et la démographie des ruches pour optimiser la production et assurer la survie des colonies. Cela passe par le nourrissage, les traitements et la protection générale contre les aléas climatiques.

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • La tenue de l'apiculteur : combinaison, masque, cagoule, voile, gants, etc.
  • Les outils pour la ruche :
    • Enfumoirs dont les tailles sont adaptées au nombre de ruches à visiter et à l'intérieur desquels sont brûlés des copeaux de bois
    • Chasses abeilles utilisés lorsque l'on veut récolter du miel sans utiliser l'enfumoir
    • Lèves cadres pour la récolte
    • Brosses à abeilles
    • Cire gaufrée pour faciliter le travail des abeilles
  • Les moyens de transport
    • Le nombre de ruches, le moyen de transport et la longueur du voyage déterminent la technique de la migration.
    • La transhumance ruche fermée s'adresse aux petits apiculteurs qui utilisent leur véhicule (abeilles et conducteurs dans le même habitacle) pour un trajet qui ne dure pas plus d'un heure. A la tombée de la nuit les abeilles sont mises dans les ruches que l'on ferme avec une bande de mousse. Les planchers doivent être grillagés afin que l'air frais empêche les abeilles de s'échauffer.
    • La transhumance avec muselière présente les mêmes avantages que la précédente tout en donnant plus d'espace et d'air frais aux abeilles évitant ainsi l'étouffement en cas de trop forte chaleur ou de voyage trop long.
    • La transhumance ruche ouverte s'adresse aux apiculteurs plus expérimentés qui transportent un grand nombre de ruches sur une remorque. Elle permet aux abeilles de meilleures conditions de voyage.
  • Le matériel pour l'extraction du miel
    • Extracteurs tangentiels ou radiaires.
    • Couteaux à désoperculer pour enlever la fine couche de cire qui obturent les rayons de cire.
    • Bacs à désoperculer pour recevoir les opercules et permettre de laisser écouler le miel qu'ils contiennent
    • Filtres ou tamis (en inox ou en nylon, avec des mailles de 0,75 à 0,50 mm) placé sur le récipient à la sortie de l'extracteur pour retenir les particules de cire.
    • Récipients de stockage pour permettre d'épurer et de stocker le miel récolté. En deux à trois jours, le miel est décanté avec une fine pellicule blanche formée sur la surface.

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX

  • Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique (femelle), de nombreuses ouvrières (femelles), d'un harem de faux-bourdons (mâles) et de couvain (œufs, larves, et nymphes). Une seule colonie occupe une seule ruche. Plusieurs abeilles sont mellifères et l'espèce la plus connue est Apis mellifera.
  • La ruche comporte des portes d'entrées, des bandes intercadres, des bandes d'écartement et des grilles à reine
  • Le miel
  • Le sucre et les sous-produits céréaliers utilisés par certains apiculteurs pour nourrir leurs abeilles
  • Les antiparasitaires pour lutter contre le varroa (parasite des abeilles responsable de l'effondrement mondial des colonies d'abeilles)
  • Les antibiotiques et les produits chimiques

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Travail au sein de la famille ou en équipe dans une coopérative (relation avec les autres adhérents, relation entre le président de la coopérative et les autres membres).
  • En dehors de la coopérative, relation avec les autres groupements et avec les clients : industrie parapharmaceutique pour la gelée royale et la propolis et l'industrie de la fabrication de produits dérivés (bougies, objets décoratifs, hydromel, etc.).
  • Relation avec les autorités en cas de transhumance : autorisations et assurance.

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Avoir une bonne résistance physique et supporter les contraintes posturales et les intempéries.
  • Nécessité d’une grande passion pour les abeilles, respecter la nature et l'environnement, avoir une bonne connaissance de l'apiculture et de la botanique

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

  • Accessibilité possible aux travailleurs mal entendants.
  • Incompatible avec certains handicaps (cécité, certains troubles moteurs)

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • L'apiculteur doit maîtriser tout le processus de production et assurer la gestion, le marketing et la vente des produits de la ruche.
  • Pour commercialiser ses produits, il doit participer à des foires et des salons.
  • Il doit suivre régulièrement des formations continues et se tenir au courant de la problématique de l'apiculture et des risques et dangers auxquels sont exposés les abeilles.

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Piqûres d'abeilles, d’insectes ou de scorpions ou morsures de serpents. Le métier d’apiculteur entre dans le classement des métiers dangereux car les piqûres d’abeilles peuvent être mortelles
  • Accidents de la circulation lors de la transhumance
  • Coupures, plaies, blessures, pincement des doigts, corps étranger dans l’œil.
  • Glissades, chutes de plain-pied, traumatisme par le matériel et les outils utilisés (fractures, contusions, etc.)
  • Brûlures lors de la préparation de l'enfumoir
  • Piqures de tierces personnes ou des agriculteurs lors de la transhumance de ruches ouvertes

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Biomécanique du poste : contraintes posturales et manutention, port de charges, gestes répétitifs (hyper-sollicitation des articulations des membres supérieurs)
  • Ambiance physique lié au travail en plein air et aux intempéries : inconfort thermique , insolation, coup de chaleur , rayonnement solaire, froid, humidité ,etc.
  • Atteintes respiratoires et irritations oculaires (fumée du fumoir)
  • Déshydratation cutanée

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Les produis phytosanitaires utilisés par les agriculteurs représentent un danger pour la santé de l' apiculteur , pour la vie des abeilles et pour l'environnement

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Tétanos (Clostridium tetani) par effraction cutanée et contact avec du matériel souillé.
  • Surinfection des plaies, des coupures, des brulures
  • Infection oculaire par projection de corps étrangers.
  • Infection respiratoire, ORL et oculaire (poussières et fumées)

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Le responsable de l'unité ou le président de la coopérative intervient à toutes les étapes de la production et assure l'organisation, la coordination et le contrôle des autres travailleurs. Le rythme du travail est soutenu avec de longues journées pouvant aller jusqu'à 12 heures quotidiennes
  • Le stress est lié aux difficultés rencontrées notamment lors de la transhumance et à la crainte du syndrome d 'effondrement des colonies d'abeilles.
  • La souscription d'une assurance pour la transhumance et l'autorisation auprès de l'administration forestière sont obligatoires

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

  • Tableau n° 7 : Tétanos professionnel
  • Tableau n° 37 : Intoxication professionnelle par l'oxyde de carbone
  • Tableau n°42 : Affections respiratoires de mécanisme allergique
  • Tableau n° 59 : Affections péri articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°62 : Lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • Tableau n° 73 : Mycoses cutanées
  • Tableau n°85 : Affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les protéines de latex ou caoutchouc naturel

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Pathologies vasculaires à type de stase veineuse et de varices (travail debout)
  • Pathologies du rachis en rapport avec les contraintes posturales (lombalgies cervicalgies, cyphose de posture).
  • Pathologies en rapport avec le travail en plein air : insolations, coups de chaleur et infections respiratoires, lésions cutanées en rapport avec l’exposition aux UV
  • Contraintes psychosociales et organisationnelles : angoisse, stress, fatigue et troubles du sommeil

8. SURVEILLANCE MEDICALE

Les apiculteurs ne bénéficient pas de la santé au travail bien qu’ils y soient légalement assujettis.

8.1. VISITE MEDICALE

  • Visites médicales (embauche, systématiques, spontanées)
  • Surveillance médicale renforcée pour les jeunes de moins de 18 ans
  • Bilan somatique complet en insistant sur l'état ORL, cardio-vasculaire, respiratoire, visuel, auditif, musculo-squelettique, digestif, cutané et psychologique.

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • Bilan biologique de base avec un suivi régulier : troubles métaboliques, analyse des selles,
  • Radio pulmonaire tous les deux ans

8.3. VACCINATIONS

  • Anti-diphtérique, anti-tétanique et anti-poliomyélitique
  • Anti-typhique.
  • BCG
  • Antipneumococcique et antigrippal
  • Antihépatite B, antileptospirose

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

En fonction des risques dépistés, un suivi post professionnel devra être réalisé.

8.5. DOSSIER MEDICAL

Exigé par la réglementation.

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Promiscuité et concentration des personnes au sein de la coopérative (surtout au niveau de la miellerie) avec risque de transmission par voie aérienne de pathologies contagieuses (grippe, tuberculose, etc.).
  • Risques d'accidents et d'incendie liés à l'insuffisance des mesures de prévention et de sécurité au sein de la coopérative
  • Les abeilles augmentent les rendements agricoles par le rôle qu'elles jouent dans la pollinisation. L' apiculture contribue à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs et à fruits et a un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Cependant les abeilles connaissent un taux de mortalité annuel de 30% à cause des phytosanitaires utilisés de façon abusive par les agriculteurs !

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Métrologie des ambiances physiques (thermique).
  • Ergonomie et biomécanique des postes de travail (évaluation des gestes et postures)
  • Morbidité et mortalité des abeilles

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • Les mesures préventives tant au rucher qu’a? l’atelier ou la miellerie sont essentielles. La persistance d’agents pathogènes chimiques et biologiques constitue un risque fondamental pour les colonies d’abeilles et la santé des consommateurs.
    • a. Choix du matériel
      Le matériel doit être adapté à l'apiculture, à la race d’abeilles et au climat.
      Les produits isolants, les peintures, les cires et les substances fumigènes, etc. doivent être non toxiques pour la colonie et conformes a? la législation sur la production de denrées alimentaires d’origine animale.
    • b. Gestion du matériel
      Pour éviter les contaminations d’une colonie ou d’un rucher, les échanges de cadres et hausses entre ruches sont déconseillés. Les lève cadres, brosses, gants, vareuses, etc. doivent être nettoyés et désinfectés entre les ruches.
    • c. Entretien du matériel
      Le nettoyage et la désinfection des corps de ruches, des hausses, des nourrisseurs, des cadres, etc. sont essentiels. La persistance de spores de bactéries (Paenibacillus larvae) ou d’agents chimiques constitue un danger pour les colonies.
  • Mesures préventives pour les opérateurs
    • Couverture médicale de tous les apiculteurs indépendants ou travaillant au sein des coopératives par des services de santé au travail ou par les bureaux municipaux ou ruraux d'hygiène
    • Respect de la législation en matière d'horaires de travail et de port de charges
    • Lutte contre les mauvaises postures
    • Procédure d'urgence en cas d'accidents avec trousse d'urgence (une piqûre d'abeille n'est généralement pas dangereuse mais peut causer un œdème de Quincke voir un choc anaphylactique par réaction allergique : seringue d'adrénaline prête à l'emploi pour injection sous cutanée; attention validité une année). La connaissance du comportement des abeilles et un équipement adéquat  réduisent considérablement le risque de piqûre. 
  • Le miel est un produit naturel : lutte contre les produits chimiques (pesticides, fongicides dans l’environnement des abeilles) et les agents biologiques (microbes et parasites).
  • Rédiger et diffuser un guide de bonnes pratiques apicoles.

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Equipements de protection individuelle adaptés :
    • combinaison de protection de couleur claire (coiffe grillagée entourant la tête, vareuse protégeant en plus le haut du corps ou combinaison intégrale). Les abeilles de genre apis attaquent préférentiellement la tête et les parties sombres qui représentent pour elles des orifices (cheveux, yeux et oreilles).
    • gants de protection
    • répulsifs cutanés (aérosols, crèmes) pour repousser les abeilles
  • Comportement calme (panique et gestes brusques à éviter). En cas de piqûre, il convient de garder son sang froid et d'agir avec des mouvements réguliers et fluides.
  • Hygiène de vie : douche et lavage fréquent des mains, repas réguliers et équilibrés 

10.4. FORMATION - INFORMATION – SENSIBILISATION

  • Organiser des séances de formation, d'information et de sensibilisation sur :
    • La connaissance du comportement des abeilles et des équipements adéquats pour réduire considérablement le risque de piqûre. L’approche de la ruche peut être dangereuse ; les abeille se sentant menacées peuvent devenir agressives. Une piqûre peut en entrainer d’autres car la propagation des phéromones attire les autres abeilles. Ces substances sont des messages qui conditionnent les comportements au sein de la colonie. Une personne piquée et non suffisamment protégée doit s’éloigner le plus rapidement possible de la ruche. Une attaque massive peut être mortelle par réaction toxique.
    • Les questions relatives à l'hygiène, à la santé et à la sécurité au travail (formation à l'utilisation des équipements de protection individuelle, postures, etc.)
    • Les risques encourus, les pathologies liées au travail et les maladies professionnelles
    • Les procédures à mettre en place (en cas de piqures, etc.)
    • L'importance de l'alphabétisation
    • la gestion du stress et du budget
    • Le rôle important des abeilles dans la biodiversite? et l’environnement

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Arrêté viziriel du 5 mars 1928 portant réglementation de la fabrication et du commerce des sucres, glucoses, miels, confitures, gelées, marmelades. Il réglemente l’activité de production de miel et réserve la dénomination «miel» aux seuls produits provenant des abeilles.
  • Loi nº 24.83 relative au statut général des coopératives promulguée par le dahir nº 1-83-226 du 5 octobre 1984. Elle permet au gouvernement de soutenir les actions des coopératives, de favoriser la formation, la recherche, l’échange de bonnes pratiques et la mise en valeur des ressources humaines.
  • Décret n°2-12-389 du 22 avril 2013 fixant les conditions et modalités d'étiquetage des produits alimentaires.
  • Décret n° 2-10-183 du 16 novembre 2010 fixant la liste des travaux auxquels il est interdit d'occuper certaines catégories de personnes.
  • Le titre IV du livre II de la loi n°65-99 relative au code du travail traite de l'hygiène et de la sécurité des salariés, des services médicaux du travail et des comités d’hygiène et de sécurité. Cette loi inclut les coopératives dans son champs d’action.
  • L’arrêté n° 93-08 du ministre de l’emploi relatif à l'application des principes énoncés par les articles de 281 à 291 du code de travail précise un certain nombre de mesures se rapportant à :
    • l’aménagement des locaux de travail.
    • la préservation de l'hygiène et de la sécurité des salariés dans les locaux du travail.
    • l’ambiance des locaux du travail : aération, chauffage, éclairage des locaux du travail et la prévention contre les risques dus au bruit.
    • les locaux réservés aux repas.
    • la prévention contre les incendies
    • la prévention des accidents du travail.

11.2. RECOMMANDATIONS

11.3. NORMES

  • NM (Normes marocaines) .4.001-1993 : protection contre les agents physiques, chimiques et biologiques
  • NM 00.5.800 et 801-2001 : système de management de santé et de sécurité au travail
  • NM 08.0.000 :1995 : principes généraux d'hygiène alimentaire
  • NM 03.2.103 : précisant le contenu et le plan type des fiches de donnés de sécurité pour tous les produits toxiques

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • 1 – Laraqui CH, Ben Haymoud N, El Meziane A, Belamllem I, Harourate K, Mehaji K. Allergie au venin d’abeilles : prévalence et degré d’information des apiculteurs et leurs familles dans la région de Sidi Slimane. Rev. Fr. allergol, 1996; 36 (7): 771-774
  • 2 - El Meziane A, Laraqui C.H, Ben Haymoud N, Bartal M. L'allergie au venin d'hyménoptères chez les apiculteurs et leurs familles. Allerg. Immunol. 1996 ; 28 (6) : 195-197
  • 3 - Heidsieck H, Allier F. Propositions pour une prise en compte des insectes pollinisateurs dans les politiques agricoles nationales et européennes. Cahier technique. ITSAP; Institut de l'abeille 2013 ; 50 p
  • 4 - Gerster F. Plan de développement durable de l'apiculture. Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. 2012

13. ADRESSES UTILES

  • Institut national de recherche agronomique (INRA) : www.inra.org.ma
  • Ministère de l'agriculture et de la pêche maritime : www.agriculture.gov.ma/
  • Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Rue Lamfedel Cherkaoui, Rabat Instituts, Madinate Al Irfane, B.P. 6671, 10100, Rabat. Tel.: +212 5 37 77 71 85/Fax: +212 5 37 77 71 79. http://www.capm.ma/
  • Institut Pasteur du Maroc : www.pasteur.ma

REDACTION

  • AUTEURS : Chakib Laraqui (médecin du travail) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Thomas Gouyet (médecin du travail) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Hanane Moudden (médecin du travail) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Alain Caubet (médecin du travail) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Nadia Manar (Master en hygiène, sécurité, environnement) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
  • DATE DE CREATION : Juillet 2014
  • RELECTEURS :
  • DATE DE MISE A JOUR :

Pour toutes remarques et propositions de corrections, joindre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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